Résumé
Les premières lignes de la note de synthèse:
13% des 16-25 ans, proches aidants d’un membre de la famille atteint d’une maladie grave ou d’un handicap En France, 9,3 millions d’aidants non professionnels sont investis dans l’accompagnement d’un proche fragilisé par une perte d’autonomie liée à l’âge, à la maladie ou au handicap. Le pourcentage de proches aidants augmente avec l’âge jusqu’aux alentours de 60 ans, puis tend à décroître, à l’exception d’un rebond entre 80 et 85 ans s’expliquant par l’entrée dans la dépendance des conjoints des personnes âgées (Drees 2022). La figure type de l’aidant est plutôt une aidante de plus de 50 ans en soutien de ses parents, de ses enfants ou de son conjoint. La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (ASV 2015) a permis de reconnaitre cette aide privée, longtemps considérée comme « naturelle » et de donner un statut à ces aidants. Les politiques publiques s’adressent plus particulièrement à ces aidants, actifs ou retraités en recherche de conciliation et de répit avec l’instauration par exemple du congé de proche aidant, d’un droit au répit attaché à l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou à la prestation de compensation du handicap (PCH)....