Résumé
La santé reste un pilier majeur de la croissance de la consommation des ménages, encore faut-il trouver les modes de financement adéquats, compte tenu de l'impossibilité à faire continuellement progresser les taux de cotisations ou de prélèvements.
Une enquête du Crédoc présentée dans ce numéro de "Consommation et modes de vie "apporte des éléments utiles sur l'évolution de la place de la santé dans nos modes de vie. En effet, aujourd'hui, trois Français sur quatre reconnaissent bel et bien l'existence d'une médecine de confort et 57% pensent qu'il n'est pas normal que la Sécurité Sociale prenne en charge ce type de soins.
Cependant, face à cette opinion générale, les personnes enquêtées ne souhaitent pas d'adaptation majeure de notre système. Il existe une courte majorité d'avis défavorables à la vente des médicaments courants en grande surface et le désaccord perdure sur l'autorisation accordée à certains médecins d'appliquer des tarifs supérieurs à ceux reconnus par les caisses d'assurance maladie.
Segment de clientèle peut-être le plus concerné par le développement de la médecine de confort, les 50-64 ans déclarent à 38% que, s'ils disposaient de revenus supplémentaires, ils en consacreraient une partie à l'accroissement de leur consommation de soins.