Résumé
Chaque année, 1500 à 2000 associations apparaissent pour défendre un patrimoine naturel menacé par les progrès de l'urbanisation, pour s'opposer à des nuisances, ou encore pour favoriser la découverte et la gestion des milieux naturels. Malgré la multiplication de ces groupes locaux, la part des Français, entre 2 et 3% qui déclarent adhérer à une association de défense de l'environnement reste stable. Cela s'explique par la courte durée de vie d'un grand nombre de ces associations. De ce fait, il est difficile d'inventorier la multitude des groupes locaux et de connaître leur degré réel d'activité. Le service de la recherche du ministère de l'Environnement a confié au CRÉDOC le soin d'observer le fonctionnement de ce réseau associatif, notamment dans deux régions contrastées, l'Auvergne et l'Ile-de-France. Au niveau le plus local, ce réseau remplit une fonction essentielle de démocratie participative tant pour sauvegarder les milieux naturels que pour améliorer la qualité de vie. Reconnues comme des aiguillons et des relais de la gestion publique, les associations assurent une fonction de veille sur les questions d'environnement.