Résumé
Cette recherche menée par le CRÉDOC avec le soutien de la CNIL porte sur les attitudes de la population française face au développement des technologies biométriques, fondées sur le recueil d'informations biologiques personnelles comme les empreintes digitales, la forme de l'œil ou la reconnaissance du visage. La recherche met en évidence qu'aujourd'hui, la population consent à un usage de la biométrie dans des cas très précis (fichier de police, carte d'identité) conjuguant la présence d'un cadre institutionnel et des fins sécuritaires. L'utilisation de données biométriques comme moyen de paiement, pour s'identifier dans un cadre professionnel ou de loisirs suscitent de grandes réticences. Les Français sont particulièrement soucieux de pouvoir choisir d'accepter ou de refuser, au cas par cas, l'usage de ces techniques dans leur vie quotidienne.