Résumé
Les méthodes d'identification dites "biométriques "fondées sur le recueil d'informations biologiques personnelles comme les empreintes digitales, la forme de l'oeil ou la reconnaissance du visage se développent dans de nombreux pans de la vie quotidienne de nos concitoyens. La recherche menée par le CRÉDOC avec le concours de la CNIL met en évidence qu'aujourd'hui, la population ne consent à un usage de la biométrie que dans des cas très précis (fichiers de police, carte d'identité) conjuguant la présence d'un cadre institutionnel public et des objectifs de sécurité. L'utilisation de données biométriques comme moyen de paiement ou pour s'identifier dans un cadre professionnel (pointage des horaires, sécurisation de l'entrée dans les immeubles) ou dans un contexte de loisirs (accès à la piscine, dans une médiathèque... ) suscitent de grandes réticences. En particulier, les Français se montrent soucieux de pouvoir choisir d'accepter ou de refuser, au cas par cas, l'usage de ces techniques dans leur vie quotidienne.
Abstract :
The so-called "biometric identification" techniques based on the gathering of personal biological data such as fingerprints, eye shape or face recognition are becoming more and more common in many aspects of the citizens' daily life. The CRÉDOC's research, conducted with the CNIL (the French regulatory body in charge of data privacy), shows that, nowadays, the population agrees to the use of these techniques in some very specific situations (police files, identity card) that combine an institutional public framework with security objectives. On the contrary, using biometric data as a mean of payment, for professional identification purposes (to clock in, to secure the access to buildings... ) or for leisure (access to a swimming-pool, a library... ) is the subject of some misgivings. In particular, the French are really concerned about the possibility to accept or refuse, on a case-by-case basis, such techniques in their daily life.
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