Résumé
Cinq ans après les faits, et alors que la société française est tout entière focalisée par l’épidémie de covid-19, l’étude montre que les stigmates des attaques du 13 novembre dans la mémoire collective sont très vivaces. L’événement semble avec le temps s’installer comme marqueur collectif de la prise de conscience de la menace islamiste. Pour la population, en effet, hormis l’origine même de l’attentat, les principales causes de ces attaques sont à chercher dans les tensions religieuses et culturelles perçues dans le pays, et une trop grande présence de l’immigration, davantage que dans l’échec des politiques éducatives et sociales par exemple, ou dans les choix de politique étrangère du Quai d’Orsay par exemple. Et la peur persiste comme une conséquence durable de ces attaques.
(...)