Résumé
La crise du coronavirus et le confinement ont mis sur le devant de la scène des professions peu valorisées, et souvent invisibles : caissier.e.s de supermarchés, éboueurs, brancardiers, magasiniers, infirmier.e.s, aides ménagères, aides à domicile, livreurs, gardes d’enfants, etc… Toute une armée de l’ombre, sans qui des professions mieux rémunérées (cadres, ingénieurs, etc.) ne pourraient se concentrer sur leurs taches souvent considérées comme apportant « de la richesse » à la société.
Reprenant une question déjà posée en 1998 dans son enquête barométrique Conditions de vie et aspirations des Français, le Crédoc a interrogé pendant le confinement (entre la mi-avril et le début mai), la population française sur leur estimation du salaire net mensuel d’un cadre d’une grande entreprise, et d’un.e caissier.e de supermarché.