Résumé
L'étude s'articule autour de trois grands axes:
- L'analyse du parc automobile : comparaison en niveau et en structure de différentes sources. L'ensemble le plus vaste considéré est celui des véhicules assujettis à la vignette (moins de 16 tonnes). Parmi ces véhicules, nous avons analysé en détail les voitures particulières et les utilitaires légers de moins de 3,5 tonnes de PTAC. Pour les voitures particulières, le sondage de l'OEST, dans un fichier de véhicules (cartes grises), donne une estimation du parc plus forte que les enquêtes auprès des ménages. Parmi ces dernières, c'est l'enquête INSEE de conjoncture qui s'approche le plus . Les comparaisons avec des panels sont sans doute moins pertinentes compte tenu essentiellement du fait que ces instruments utilisent les autre sources pour contrôler la représentativité de l'échantillon de panélistes au regard de la structure du parc. Le nombre des véhicules utilitaires dont disposent les ménages s'est beaucoup accru au cours des années 80. L'estimation de ce parc, par des enquêtes auprès des ménages, reste cependant assez imprécise.
- Comparaison entre achats et immatriculations de voitures d'occasion : même si les deux sources tendent à se rapprocher, les achats de voitures d'occasion repérés dans les enquêtes auprès des ménages représentent toujours moins de 60% des immatriculations d'occasion. La distorsion entre les deux sources s'explique assez bien pour les véhicules récents, mais il n'en demeure pas moins que près des deux tiers de la divergence restent inexpliqués.
- Estimation du kilométrage annuel et de son évolution : pour les kilométrages, on retrouve la difficulté de mesure des flux par des enquêtes ponctuelles dans le temps, déjà rencontrée pour les achats de voiture. La méthode adoptée pour extrapoler à l'année les parcours des véhicules acquis depuis moins d'un an a une grande influence sur l'estimation du kilométrage annuel.