Résumé
En 2022, 28 % des actifs en emploi ont recours au télétravail. Cette pratique serait plus importante si elle était à leur discrétion : 49 % d’entre eux souhaiteraient télétravailler (ou souhaiteraient continuer) et 38 % jugent que leur poste s’y prêterait. Ce potentiel de télétravail supplémentaire permettrait de réduire les déplacements domicile-travail et donc les émissions de CO2 associées. Cette piste est d’autant plus pertinente que les déplacements domicile-travail se font très majoritairement en voiture, qui est le mode de transport le plus émetteur. Une journée de télétravail permet ainsi d’éviter en moyenne près de 4,5 kgCO2 d’émissions liées aux trajets domicile-travail. Deux scénarios d’accroissement du télétravail sont considérés dans cette analyse. Les réductions d’émissions de CO2 liées aux déplacements domicile-travail seraient comprises entre 2 % et 10 %. Ces résultats mettent en évidence le caractère vertueux du télétravail pour l’environnement. Ils ne sont toutefois qu’illustratifs, dans la mesure où ils ne prennent pas en compte d’autres effets possibles du télétravail (émissions du logement, déplacements autres que domicile-travail, relocalisation du domicile).