Résumé
Le CREDOC avait réalisé une première étude, les 16 et 17 novembre, à la suite de la médiatisation de nouveaux éléments dans ce que l’on appelle la «crise de la vache folle» : introduction de viande venant d’un cheptel suspect dans la chaîne alimentaire, reportages alarmistes, etc.. Les résultats de cette étude étaient clairs, puisque près d’un Français sur deux déclarait avoir diminué ou arrêté sa consommation de viande de boeuf depuis octobre 2000.
Dès la fin novembre, le gouvernement a pris des mesures -l’interdiction des farines animales pour l’alimentation des mammifères - et, à partir du début de cette année, a généralisé le dépistage systématique du prion sur tous les bovins abattus...-. Par ailleurs de nombreuses actions de communication en direction des consommateurs ont été entreprises.
L’ensemble de ces réactions a-t-il suffi pour restaurer la confiance des consommateurs. C’est ce qu’une nouvelle étude du CREDOC a cherché à savoir, près de trois mois après la survenue de cette nouvelle étape de la crise de la vache folle