Résumé
Si 83% des Français sont assez pessimistes sur l'évolution globale du chômage, ils sont beaucoup moins nombreux (30%) à se sentir personnellement menacés. Cela explique sans doute un certain manque de solidarité : certes 33% préconisent un effort financier collectif pour financer le chômage. Cette proportion n'est pas négligeable. Mais la majorité (55%) sont partisans des mesures qui, de fait, pénalisent les chômeurs (diminution du nombre de bénéficiaires, du montant des allocations, de la durée des versements).
Ces résultats sont extraits de l'enquête du CRÉDOC qui, depuis sept ans, fait le point sur les "conditions de vie et aspirations" des Français.