Études complémentaire sur les nouveaux arrivants au RMI
Apports du RMI, évolution de la situation matérielle, opinions sur le dispositif

Au premier semestre de 1996, le service des enquêtes du CRÉDOC a interrogé 900 allocataires ayant demandé le Revenu Minimum d'Insertion un an plus tôt. La base de sondage a été tirée au sort dans les fichiers des CAF. Un premier rapport a été rendu en décembre 1996.
Un deuxième volet d'exploitation a été réalisé en 1997, toujours à la demande de la Délégation Interministérielle au RMI. Les thèmes abordés sont complémentaires de ceux explorés en 1996, ils ont été définis en étroite collaboration avec la DIRMI.
Un bilan des apports du RMI vus par les nouveaux arrivants dans le dispositif est établi dans trois grands domaines: la situation professionnelle, la santé et le logement. Les situations d'emploi sont en nette progression. Les cas de changement de situation sont attribués près d'une fois sur deux au RMI. Les perspectives d'emploi des nouveaux arrivants au RMI sont marquées à leurs yeux par la référence au SMIC. Depuis la demande de RMI, la part des nouveaux arrivants au RMI en location progresse au détriment des situations d'hébergement et plus encore des situations de logement "atypiques ". La satisfaction est plus grande pour ce qui est des attentes en matière de santé que de logement ou d'emploi. Toutefois, la connaissance des droits que peut apporter le RMI en matière de couverture complémentaire est loin d'être totale.
La deuxième partie porte sur la situation matérielle des arrivants au RMI et son évolution. Le nombre de domaines où les enquêtés ont connu des difficultés de paiement a tendance à progresser entre la demande de RMI et l'enquête. Dans cette même période, on note une intensification des aides (plus souvent d'origine familiale qu'associative ou sociale).
La troisième partie porte sur les opinions sur le RMI et le rapport au futur. Une forte diversité dans les opinions sur le RMI par ses bénéficiaires est mise en évidence par des typologies à partir de questions fermées, les plus mécontents étant ceux connaissant le plus de difficultés matérielles actuelles (dettes, restrictions alimentaires, etc.). Une analyse lexicale de questions ouvertes restitue les termes mêmes des allocataires.

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