Résumé
• La population des seniors est en mutation :
- plus nombreuse (impact du papy boom),
- plus disposée à vivre sa retraite de façon active (progrès prophylactiques) ,
- jouant un rôle plus actif, plus fédérateur auprès de ses enfants et petits-enfants,
- plus aisée financièrement (avec de forts revenus du patrimoine),
- portée par une génération mutante, la première génération du baby boom, née entre 1945 et 1954, beaucoup plus nombreuse (+ 40% à la naissance par rapport à la génération précédente), et culturellement différente (génération se voulant inoxydable, décidée à faire “autrement”, à faire ses propres expériences).
• Avec l’arrivée de la nouvelle génération de seniors, les préoccupations santé dans l’alimentation augmentent et les nouveaux produits aux promesses avantageuses séduisent de plus en plus cette population.
• Le vieillissement physiologique entraîne une baisse des capacités sensorielles et conduit à une réduction des quantités ingérées chez les plus âgés. La cible des personnes seules, pour la plupart des femmes, est particulièrement menacée par une mauvaise hygiène de vie. Cette cible a tendance à ne plus cuisiner et à consommer de moins en moins de viande.
• Le corps médical recommande aux seniors de garder des apports énergétiques au même niveau que chez les plus jeunes, de veiller à des apports protéiques et calciques adéquats. Pourtant, les apports énergétiques de seniors sont plus faibles que ceux des autres adultes. Près de 6 femmes de plus de 55 ans sur 10 et la moitié des hommes de plus de 65 ans présentent des apports calciques en deçà des 2/3 des ANC. Près d’un tiers des hommes et des femmes de plus de 64 ans présentent des apports protéiques en deçà des ANC. Pour une amélioration de leur état de santé, les seniors doivent corriger leur alimentation.