Mesurer la mobilité internationale des jeunes - Note méthodologique

Principaux objectifs de la note méthodologique :

• faire le point sur la mesure de mobilité internationale à partir du baromètre DJEPVA sur la jeunesse, en recherchant des indicateurs comparables dans d’autres enquêtes ;

• passer en revue les différents risques d’erreurs et les impacts des différents choix méthodologiques sur l’indicateur de mobilité internationale ;

• proposer des pistes pour améliorer la mesure de la mobilité internationale des jeunes dans le baromètre.

Constats:

• Dès 2016, des écarts de mesure de la mobilité internationale sont observés entre l’enquête du baromètre DJEPVA sur la jeunesse réalisée en ligne (31 % sans pondération en 2016) et l’enquête Conditions de vie et aspirations conduite par le CRÉDOC en face à face (17 % en 2016). Le choix est donc fait de redresser le taux de mobilité obtenu dans le baromètre jeunesse sur la base du taux observé dans l’enquête Conditions de vie aspirations. Mais un tel redressement n’est plus possible à partir de 2021, la pandémie de la Covid-19 ayant entraîné un changement de modalité de collecte de l’enquête Conditions de vie et aspirations, passant du face-à-face à une interrogation en ligne.

• Aucune enquête de la statistique publique ne permet d’approcher la mesure de la mobilité internationale (pour un motif d’études, d’emploi, de volontariat/bénévolat) telle que définie dans le baromètre jeunesse (et couvrant le même champ que le baromètre). Toutefois, les résultats de l’enquête « Génération 2017 » du CÉREQ (2020) sur les jeunes sortis du système scolaire durant l’année 2016-2017 indiquent que 17 % des jeunes ont séjourné à l'étranger plus de deux semaines (hors vacances et activités de loisirs) pendant leurs études dans l'enseignement secondaire ou supérieur

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