RMI et justice
Le social et le judiciaire : une conciliation difficile

A la demande de la Commission Nationale d'Evaluation du RMI, le CRÉDOC a engagé deux études relatives à la participation de la Justice à la mise en œuvre du RMI.

- La première porte sur les caractéristiques sociologiques des bénéficiaires et ayants droit du RMI relevant d'un service de Justice.

Il s'agit, d'une part, d'identifier les caractéristiques sociologiques des bénéficiaires ou ayants droit du RMI placés dans une situation soit d'incarcération, soit de prise en charge judiciaire en milieu ouvert, d'autre part, de reconstituer des itinéraires d'insertion de bénéficiaires relevant d'un service de la Justice et de mesurer l'impact des actions d'insertion RMI sur la délinquance des intéressés.

- Dans une étude sur l'articulation du volet insertion du RMI et des actions menées dans le cadre judiciaire ou pénitentiaire, il s'agit d'évaluer les liens existant entre les actions d'insertion et celles mises en œuvre par les services sociaux de la Justice. Ces éléments devront permettre de vérifier s'il existe une continuité dans la prise en charge de ces publics et de mesurer comment les services de la justices utilisent le RMI et à quelles fins ils le destinent.

Une centaine d'entretiens ont été réalisés auprès de personnes majoritairement âgées de plus de 25 ans. Quelques femmes ont également été interrogées. A la demande de la Commission Nationale d'Evaluation du RMI une dizaine de jeunes de moins de 25 ans ont été intégrés à l'échantillon, ainsi que des "Sans Domicile Fixe".

Pour la seconde étude, une série d'entretiens a été réalisée auprès des travailleurs sociaux des structures ou services implantés dans les différents sites : services socio-éducatifs des Comités de Probation et des maisons d'arrêt, mais aussi services sociaux assurant l'accompagnement des mesures d'insertion liées au RMI.

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