Semaine « en quatre jours » : une réponse partielle à la demande d’un meilleur équilibre de vie

Charlotte Millot

Consommation & Modes de Vie N°CMV340

Résumé

En bouleversant l’organisation du travail temporairement (arrêt d’une partie des activités, chômage partiel) ou durablement (généralisation du télétravail pour les cadres), la crise du COVID-19 a nourri l’aspiration d’une partie des actifs à mieux articuler les temps de vie professionnelle et personnelle. Face à ce constat et aux difficultés de recrutement dans de nombreux secteurs, des concepts comme la semaine en quatre jours ont fait leur apparition dans l’espace médiatique et l’agenda politique. Une étude réalisée par le CRÉDOC pour la Fondation The Adecco Group et l’analyse d’une consultation citoyenne menée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) montrent qu’une partie significative de la population active aspire effectivement à une évolution de son rythme de travail actuel. Pour autant, des dispositifs comme la semaine en quatre jours ou la flexibilisation des horaires ne font pas l’unanimité : la moitié des actifs y serait favorable, mais l’autre moitié se montre indifférente ou réticente. Les actifs s’interrogent notamment sur la soutenabilité de journées de travail plus longues. Enfin, la question de l’inclusivité de ces dispositifs se pose, soulignant la nécessité de les adapter aux contraintes spécifiques de certains actifs.


Contact

142, rue du Chevaleret 75013 Paris
01 40 77 85 10
ligne 6 station Chevaleret
ligne 14 station Bibliothèque
RER C station Bibliothèque
Bus 27 arrêt Nationale